Qui sont les villes françaises les plus vertes ?

Angers, Nantes et Limoges sont les villes les plus vertes de France selon le premier palmarès établi par l’Union nationale des entreprises du paysage (Unep), un regroupement de professionnels, et publié mercredi.

Le Château de Nantes

Le Château de Nantes (44) vu du ciel

L’Unep a sollicité les 50 plus grandes villes de France, soit des agglomérations dépassant les 85.000 habitants, et les a passées au crible de cinq grands critères via une cinquantaine d’indicateurs: le patrimoine vert accessible au public, les efforts d’investissement en faveur du développement du végétal, la préservation de la biodiversité, la gestion des déchets verts et la promotion des espaces verts.

Dans ce palmarès, la France apparaît coupée en deux avec neuf des dix premières villes appartenant à la moitié nord: Angers, Nantes, Limoges, Lyon, Metz, Brest, Amiens, Reims, Nancy et Strasbourg.

La lauréate Angers apparaît comme celle consacrant la part la plus importante du budget à la création de nouveaux espaces verts: 5% , soit quatre fois plus que la moyenne nationale. Elle est aussi la ville où les habitants disposent de 51 m2 d’espaces verts par personne, soit 20 m2 de plus que la moyenne des villes.

Nantes se distingue elle par sa politique biodiversité avec 12 hectares de zones humides, un inventaire annuel de la faune et la flore et 34 m2 d’espaces verts par habitant, une surface importante pour une métropole.

Limoges offre 52 m2 d’espaces verts par habitant et investit aussi beaucoup dans des zones de loisirs vertes: en trente ans, 200 nouveaux espaces ont été aménagés.

Sur le seul critère du patrimoine vert – qui ne se limite pas aux parcs et jardins mais prend en compte les arbres classés, les toitures végétales, les trames vertes – Angers est suivie de Limoges, Brest, Dijon et Caen.

Sur la base de l’investissement en faveur du végétal (rapporté au nombre d’habitants), Angers arrive encore en tête devant Lyon, Strasbourg, Limoges et Villeurbanne.

L’Unep note qu’un faible investissement peut être lié à des aménagements déjà bien présents et du coup à des budgets davantage liés à l’entretien, comme Nantes, Rennes, Metz.

Certaines villes innovent, souligne également l’Unep, avec par exemple à Lille une prime pour les toitures végétales, des murs végétaux encouragés à Rennes, et un grand programme de toitures végétales à Marseille, qui affiche un hectare installé à ce jour.

Marseille arrive aussi à la 3e place pour la biodiversité, derrière Bordeaux et Angers, puis Nancy et Metz. Une politique biodiversité peut notamment comprendre des ruches urbaines, des pigeonniers, de l’éco-paturage, la réduction de pesticides, etc.

Sur la gestion des déchets verts, Brest, Paris et Metz affichent la politique de tri la plus poussée, devant Nancy et Rennes, selon l’Unep.

Selon la méthodologie retenue par l’Unep, la surface d’espaces verts, le taux d’investissement pour la création d’espaces verts, le budget total espaces verts et la note « villes et villages fleuris » sont les critères ayant la plus grosse pondération pour le palmarès.

Source : PARIS, 19 fév 2014 (AFP) 
Crédit photo : LP de Nantes
 
 
 
 
 
 
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