Dans la mythologie grecque, les hamadryades (en grec ancien Ἁμαδρυάδες / Hamadruádes) ou adryades sont les nymphes des arbres. Elles sont comparables aux dryades, sauf qu’elles sont liées à un seul arbre, et meurent avec lui s’il est abattu.
Ces nymphes sont quelque chose de plus que la personnification de l’arbre dont on prétend qu’elles ne pouvaient jamais s’écarter, si nous en croyons Pindare, qui les montre sacrifiant à Aphrodite dans des grottes avec les Satyres; et Sénèque, suivant lequel elles quittent leurs verdoyantes demeures pour entendre le chant d’Orphée.
On a encore imaginé qu’elles mouraient avec l’arbre qui leur servait en quelque sorte d’enveloppe; Hésiode, cité par Plutarque, fixe cependant la durée de leur vie à 933.120 ans. Enfin, comment accorder les récits des poètes romains, entre autres d’Ovide et de Properce, qui semblent placer une Hamadryade dans les rameaux de chaque drys (chêne, ou plutôt arbre en général), avec l’assertion d’Athénée, qui résume tout le peuple de ces nymphes agrestes en une Hamadryas, fille d’Orios, et épouse d’Oxyle, dont elle a huit enfants seulement : Carya (le noyer). Balanos (le palmier), Cranion (le cornouiller), Orea (le hêtre), OEgire (le peuplier), Ptéléa (l’orme), Àmpelos (la vigne), Syké (le figuier).
On doit les regarder comme dues à l’imagination capricieuse des poètes, qui s’embarrassèrent peu de conserver dans les temps postérieurs la pureté des traditions primitives et surtout la simplicité des premiers mythes.
J’ai choisi de représenter Syké, en statue monumentale, inspiration Robert Tatin.