Le Festival international du film d’environnement (FIFE), qui commence mardi (06/02), présentera à Paris et sa banlieue 116 films de 34 pays, avec une compétition officielle, des débats, rencontres et programmes thématiques sur l’eau, le réchauffement climatique ou les énergies nouvelles.
Les séances, où l’entrée est libre et gratuite, se déroulent au Cinéma des cinéastes, dans le XVIIe arrondissement, avec quelques films présentés aussi dans un autre cinéma de Paris et dans cinq salles de banlieue (programme sur www.festivalenvironnement.com).
Plusieurs documentaires sont au programme, dont quelques avant-premières, comme « Bovines » (France), une plongée dans la vie des vaches, en salles le 22 février.
Un focus est fait sur le cinéma sud-coréen et un autre sur le cinéma québécois, dont on pourra voir notamment « Trou story », sur les mines et leur exploitation, du chanteur et cinéaste engagé Richard Desjardins.
« C’est le seul festival de ce type en France où sont présentés des films pédagogiques sur l’action durable, ou qui dénoncent les atteintes à l’environnement », a rappelé devant la presse Jean-Paul Huchon, le président de la région Ile-de-France, qui organise la manifestation.
Des débats sont prévus sur l’énergie durable, sur l’eau, « un bien commun à partager », autour de la conférence Rio+20, qui doit se tenir au mois de juin au Brésil… Ils vont de pair avec des projections de courts ou moyens métrages sur les mêmes sujets.
Au-delà des documentaires, plusieurs films de fiction sont aussi au programme, parmi lesquels « La terre outragée », qui « raconte » le quotidien de la ville de Pripiat après Tchernobyl.
La programmation inclut des films pour jeune public, dont le film d’ouverture, « Zarafa ».
Une « nuit de l’apocalypse », le 11 février au soir, propose deux « éco-thrillers » inédits de science-fiction, « allégories sur les dangers du nucléaire », selon M. Huchon. On pourra y revoir aussi « La nuit des morts-vivants » de George Romero, de 1968.
Source : AFP du 06/02/2012