Vale continue son ravage de la Nouvelle Calédonie

Après avoir reçu la distinction de l’entreprise la plus « irrespectueuse de l’environnement et des droits humains » par La Déclaration de Berne et Greenpeace en avril dernier ( voir : http://www.clairejannot.com/?p=1874 ), Vale fait encore des siennes en Nouvelle Calédonie.

La deuxième entreprise minière du monde, le géant brésilien Vale a déclaré vendredi l’état de force majeure dans son usine de traitement de nickel en Nouvelle-Calédonie, à l’arrêt depuis un incident, a indiqué la direction de Vale Nouvelle-Calédonie. Mardi, une fuite s’est produite à l’usine de production d’acide sulfurique de ce gigantesque site métallurgique au sud de l’archipel, suite à la présence d’eau dans les circuits de production.

« Nous avons déclaré l’état de force majeure vendredi pour ce qui concerne les ventes de nickel à notre client australien Queensland Nickel et aussi Vale », a déclaré à l’AFP Yves Roussel, directeur délégué de Vale NC.

Il a également indiqué qu’une opération de pompage d’environ 500 tonnes d’acide était en cours, avant une neutralisation dans du calcaire et de la chaux. Aucun dommage à l’environnement n’aurait jusqu’alors été observé.

« Il faut maintenant trouver une méthode pour purger l’usine dans laquelle il y a désormais du gaz, dans des conditions strictes de respect de l’environnement et de la sécurité », a déclaré M. Roussel, qualifiant cet incident « d’important », même si ses conséquences ne sont pas encore identifiables.

Cet incident intervient après qu’un employé a été récemment brûlé au visage par des projections d’acide. Auparavant, en 2009, une fuite de quelque 41.000 litres d’acide avait causé de nombreux dégâts à l’environnement.

Vale Nouvelle-Calédonie a été condamné en avril dernier à une amende pour cette fuite avant une procédure au civil sur la disparition de la faune et de la flore que l’acide a engendrée.

Située en bordure d’une magnifique baie du grand sud calédonien, à la biodiversité unique au monde, l’usine est en proie depuis plusieurs années à des incidents techniques, suscitant des conflits avec les populations locales.

Source : AFP – 11 mai 2012
 
 
 
 
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