Areva et EDF devront assumer de « lourds surcoûts » liés à un retard de plusieurs mois dans la maintenance de la centrale nucléaire du Blayais, en Gironde, affirment Les Echos mardi.
L’opération de maintenance entamée en juillet 2014 à la centrale du Blayais devait s’achever début 2015, mais le réacteur ne devrait pas redémarrer « avant l’été prochain », engendrant un coût supplémentaire d’un million d’euros par jour pour EDF, soit 180 millions d’euros pour six mois, indique le quotidien économique.
Areva devra pour sa part supporter le coût, non chiffré, « de la mise en conformité et de l’immobilisation de ses équipements et de ses équipes ».
Le montant initial du chantier était estimé à 112 millions d’euros.
Contactés par l’AFP, le spécialiste du nucléaire et l’électricien n’étaient pas joignables dans l’immédiat.
Le retard est lié à des « justifications de sûreté » insuffisantes d’Areva pour les trois générateurs de vapeur neufs qui doivent prolonger la durée de vie du réacteur 3 de la centrale du Blayais.
Entrée en service en 1981, cette centrale est l’une des trois plus anciennes de France, avec Fessenheim (Haut-Rhin) et Tricastin (Drôme). Située à quelque 50 km au nord de Bordeaux, en bordure de l’estuaire de la Gironde, elle dispose de quatre réacteurs de 900 mégawatts (MW) chacun.