D’où vient la rosée printanière ?

Parce que la météo à cette saison y est propice, que ce soit à la tombée de la nuit ou au petit matin. Plusieurs conditions doivent être réunies pour que des gouttelettes viennent emperler l’herbe ou les arbustes : le sol doit être froid et l’air proche de lui chargé d’une certaine humidité. Plus en hauteur, l’air doit être plus sec.

 Guttation sur une prêle des eaux (Equisetum fluviatile) en Belgique

Guttation sur une prêle des eaux (Equisetum fluviatile)

Précisément, la température du sol doit descendre en dessous du« point de rosée », une donnée thermodynamique qui dépend de la pression et de l’humidité ambiantes. Par exemple, lorsque l’air est à 10 °C et 60 % d’humidité, le point de rosée vaut 2,5 °C environ.

Les fraîches nuits printanières favorisent la rosée. Alors, au contact d’une plante ou tout autre surface se trouvant en dessous de cette température, les molécules d’eau contenues dans l’air se condensent et la recouvrent de mille gouttelettes.

Un phénomène favorisé par les fraîches nuits printanières où le ciel est dégagé et le vent de moins de 5 km/h. L’été, l’humidité est souvent insuffisante et la température trop élevée ; l’automne, le vent souffle souvent trop fort ; tandis que l’hiver, l’air est parfois si froid qu’à la place de la rosée se forme la “gelée blanche”, composée de molécules d’eau givrée.

Source : Fiorenza Gracci – D’après S&V Questions-Réponses n°15
Crédit photo : I, Luc Viatour [GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html), CC-BY-SA-3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/) ou CC BY-SA 2.5-2.0-1.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.5-2.0-1.0)], via Wikimedia Commons

 

 

 

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