Des détergents aux hôtels, quelque 4.500 biens et services bénéficient en France de l' »écolabel européen », mis en place il y a tout juste 25 ans et garantissant un moindre impact environnemental, selon un bilan de l’Agence française de l’environnement et la maîtrise de l’énergie (Ademe) publié jeudi.
Pourtant, le logo à la fleur, seul label écologique officiel utilisable dans tous les pays de l’UE (hors produits pharmaceutiques et alimentaires), n’est pas encore identifiable par tous.
Selon un sondage OpinionWay réalisé pour l’Agence en février, 70% des Français déclarent connaître ce label, mais seuls 19% d’entre eux ont déjà acheté un produit ou un service frappé de ce symbole (soit 14% de l’échantillon).
Et seul un tiers sait qu’il désigne des produits plus respectueux de l’environnement, ajoute l’enquête.
Ce tampon concerne aujourd’hui 31 catégories de produits (hygiène et entretien, peintures, matelas, papeterie mais aussi campings et hôtels). Qui « ne sont pas nécessairement plus chers », souligne l’Ademe, insistant aussi sur sa « fiabilité ».
Le label garantit à la fois la performance et moins de substances toxiques, de déchets et d’énergie consommée (critères d’attribution fixés par une équipe de l’UE sur consultation d’ONG, experts, acteurs institutionnels et industriels).
La France recense le plus grand nombre d’entreprises titulaires de cette licence: plus de 500 (sur 1.998 en Europe), proposant 4.366 références de produits. Auxquelles s’ajoutent 264 établissements (hôtels, villages vacances, gîtes…) et 78 campings.
Avec la France, c’est en Italie et en Allemagne qu’on attribue le plus l’Ecolabel.
Jusqu’ici, il concernait surtout des PME, pour des consommateurs sensibilisés aux questions environnementales. Mais depuis 5-6 ans, de grandes entreprises françaises implantées en Europe s’y mettent, souligne encore l’Ademe.
Source : PARIS, 2017 (AFP)