Les produits ménagers sur le banc des accusés

De très nombreux produits ménagers contiennent une ou plusieurs substances « indésirables », pointe une enquête de 60 Millions de consommateurs, qui veut « sensibiliser le public au double visage » de ces produits chimiques, pas toujours utiles qui plus est.

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Les produits de la Droguerie Ecologique

Les experts de la revue ont évalué plus d’une centaine de produits, parmi les plus courants. « Mauvaise nouvelle, la quasi-totalité contient une ou plusieurs substances indésirables », allergisantes, irritantes, corrosives, et/ou risquées pour l’environnement.

Dans ce numéro hors-série paru mardi, 20 substances, problématiques pour la santé ou l’environnement, sont listées dans un « mémo des toxiques » destiné à aider le consommateur dans ses achats. Des exemples de marques où ces substances sont présentes sont également donnés.

L’enquête évoque en particulier le problème des sprays anti-bactériens et des désodorisants, accusant les fabricants de jouer sur la phobie des microbes. Or, « pour les détergents bactéricides à usage domestique, leur utilité n’est pas démontrée », a rappelé l’Agence de sécurité sanitaire (Anses).

« Il y a une industrie du détergent qui essaie de nous équiper d’un arsenal de produits pour la maison comme si nous étions en guerre! », note Adeline Tregouët, rédactrice en chef du magazine de l’Institut national de la consommation (INC).

« Assouplissants, désodorisants de frigos ou de lave-vaisselle, anticalcaires, brumes d’oreillers, nettoyants de lave-linge… on multiplie les molécules, les composés organiques volatiles, tout ça se mélange à la pollution, au soleil, et donne des molécules encore plus toxiques », explique-t-elle.

Les fabricants, ces dernières années, ont dû faire des efforts sur les lessives (phosphates), mais ils ont aussi multiplié, et complexifié, gammes et références.

« L’idée est de sensibiliser le public au double visage de produits qui nous promettent douceur et fraîcheur et sont en fait agressifs. Il faut que les gens soient mieux informés, et aussi leur offrir des solutions. Car outre notre santé, c’est tout un écosystème marin que l’on déséquilibre », dit Mme Tregouët.

Par exemple, le nombre d’allergènes ne cesse d’augmenter, pointe l’enquête. En 2012, le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs européens a obtenu l’étiquetage obligatoire de 26 parfums allergènes, mais depuis il en a identifié 82 nouveaux!

La revue propose un décryptage des pictogrammes et symboles apposés sur les étiquettes, d’autant moins clairs que deux systèmes vont coexister jusqu’en 2017 et que les précautions d’emploi sont souvent écrites en tout petit.

Qui imaginerait ainsi que pour utiliser certains gels wc, déboucheurs de canalisations ou nettoyants de salle de bains, il vaudrait mieux porter des lunettes de protection ?

Tout un chapitre est enfin consacré aux produits dits « naturels », aussi efficaces sans être nocifs: bicarbonate de soude, vinaigre blanc, savon noir, cristaux et percarbonate de soude, terre de Sommières, terre de Diatomée…

Chez #grandesterresbio, nous avons opté pour les produits de la marque « la droguerie écologique » et sur un présentoir dédié, vous trouverez du bicarbonate de soude, savon noir, savon en paillettes, percarbonate de soude, acide citrique, terre de Sommières, de Diatomée, produits anti-mites et même deux petits guides pour vous aider dans la fabrication de vos propres recettes !

Source : PARIS, 10 avr 2016 (AFP)
Crédit photo : http://www.la-droguerie-eco.com/

 

 

 

 

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